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Handicap 1

Handicap, parisportif.tv

Un match où il y a un favori et un perdant évident représente une mauvaise situation pour un amateur de paris. Le pari sur le favori ne nous rapportera pas gros en raison du faible quota, et le pari sur le perdant comprend un risque élevé, qui souvent n’est pas justifié. Pour rendre ce type de matchs plus intéressants du point de vue de celui qui parie, les bookmakers ont créé les paris à handicap, ce qui veut dire donner un avantage ou un écart dans le résultat à une équipe en particulier avant le début du match. Grâce à leur variété, les paris à handicap sont assez populaires, et aujourd´hui nous allons voir le pari sur le handicap minimum (+1 ou -1).

Le premier endroit où les paris avec handicap sur la victoire d’une équipe ont commencé à avoir lieu a été l´Asie, mais plus tard, ce type de paris s’est répandu dans les bookmakers du monde entier. Les paris H(+1) et H(-1) sont également devenus très populaires puisqu’ils permettent au parieur d’ augmenter la cote pour certains évènements, sans pour autant augmenter le risque. Dans la plupart des cas, ce type de paris apparaissent ainsi H1(-1) / H1(+1) ou H2(-1) / H2(+1). À simple vue, ils ont l’air difficiles à comprendre, mais dans la pratique, c’est tout simple.

Comment parier sur le favori avec le handicap (-1) ?

Le pari à handicap négatif 1 en général est utilisé pour augmenter la cote du favori. Sur les listes des bookmakers, celle-ci apparaîtra sûrement sous cette forme « Handicap 1(-1) » ou «H1(-1) » si la favorite est l´équipe locale, ou « Handicap 2(-1) » ou « H2(-1)» si la favorite est l’équipe en visite. Le chiffre entre parenthèses est l’indicateur numérique du handicap. En d’autres termes, si on choisit le pari handicap 1(-1), c’est comme si l’équipe locale commençait le match non pas à 0 :0, mais avec un tableau d’affichage de ( -1 :0).

Le pari peut se terminer de trois manières :

1) La première équipe l’emporte avec un écart d’au moins deux buts. Cette différence s’ajoute au tableau d’affichage négatif du début, et le résultat de cette simple opération mathématique est que la première équipe continue d’avoir un avantage sur le tableau d’affichage. Pari gagné.

2) La première équipe gagne avec un but d´écart (1:0; 2:1; 3:2; etc.), dans ce cas on nous rend notre argent puisque si on ajoute le résultat final au tableau d’affichage du début qui était négatif, on obtient un match nul. Le parieur ne recevra en retour que la somme qu’il avait pariée.

3) La première équipe fait match nul ou perd. Si on ajoute les tableaux d’affichage, on a un résultat défavorable pour la première équipe. Dans ce cas le pari est perdu.

Par exemple : Face au match de la Premier League anglaise entre Chelsea et Leicester, un amateur mis sur l´équipe londonienne « Handicap 1(-1) ». De cette façon, le match commence avec -1 :0. Chelsea l’emporte 4 :2 et ce résultat s’ajoute à -1 :0, ou pour le dire plus facilement, on soustrait un but au Chelsea. Sur le tableau d’affichage, le Chelsea continue à avoir le dessus : 3 :2. Pari gagné.

¿Comment ne pas perdre votre pari avec handicap (1) ?

De façon analogue, ça marche à l’inverse. Si la stratégie décrite dans le premier cas est utilisée pour miser sur le favori, le handicap est connu sous le nom de « handicap assuré », puisqu’il suppose un avantage explicite d’une des deux équipes. Dans ce cas, la seule chose qui change c´est que l’équipe choisie par le parieur ne commence pas en perdant (-1 :0) mais en gagnant (1 :0), et ses espoirs sont déposés sur le fait que cette équipe ne perde pas à la fin du match.

Pour le reste, les règles ne changent pas. Le format de pari : Handicap 1(1) ou H1(1) si on parie sur l’équipe locale ou Handicap 2(1) / H2(1) si on parie sur l’équipe des visiteurs.

Là aussi, nous avons trois scènes possibles : le pari sera gagnant en cas de victoire finale de la première équipe ou de match nul, restitution de l’argent en cas de défaite pour un but, et pari perdu en cas de défaite avec deux ou davantage de buts.

Par exemple : Match du Championnat d’Europe de football entre le Portugal et la Hongrie. Un amateur parie H2(1), ce qui veut dire que la Hongrie commence le match partant victorieuse, le tableau d’affichage marquant 1 :0. À la fin, le Portugal gagne 3:0 et même si l’on ajoute le but de notre pari, le résultat sera aussi défavorable pour la Hongrie, 1:3. Pari perdu.

Les paris qui ont le format Handicap 1, s’utilisent souvent dans le football. On peut les retrouver dans d’autres sports, mais sans qu’ils soient aussi populaires. Au basketball, l’indicateur numérique 2,5 ou plus est bien plus populaire, au hockey le Handicap (+1) est peu utilisé puisqu’en fin de temps règlementaire les matchs se soldent par une différence de deux points ou plus ou par un match nul.

Comme il a déjà été dit, l’avantage des paris à handicap 1 réside sur le fait que les cotes sont plus élevées, mais le risque est toujours le même. Par exemple en match en quart de finale pour le Championnat d’Europe de football entre l’Angleterre et l’Ukraine, où il n’ y a aucun doute sur qui est le favori.

Voici les cotes pour le temps réglementaire :

Victoire de l’Angleterre – 1,54

Match nul : – 3,90

Victoire de l’Ukraine – 7,60

On est d’accord sur le fait que la cote 1,54 est, pour ainsi dire, peu intéressante.

Mais le pari sur la victoire de l’Angleterre avec un handicap (-1) apparaît avec une cote de 2,66. Le match se solde par 4:0, car même si on enlève un but à l’ Angleterre, le résultat sera également favorable pour les anglais, et le profit sera trois fois supérieur à celui qu’on aurait obtenu si on avait fait un pari normal sur la victoire de l’Angleterre.

Voici la raison principale pour laquelle les paris avec handicap 1 sont si populaires chez les parieurs. D’accord, en cas de victoire minimale des équipes, l’argent est rendu. Mais c’est bien mieux que de simplement perdre le pari, et en plus dans les matchs où on sait clairement qui est le favori, la victoire avec un ou deux buts d’écart est quelque chose de courant.

Auteur/autrice
Vincent Touveneau
Passionné par tous les types de jeux, Vincent écrit depuis deux ans des critiques de casinos et de bookmakers avec Captain Words. Il aime les eSports et pense devenir commentateur eSports un jour.
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